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le bleu de travail de Titane
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28 mai 2007

Grosse inquiétude + réflexions

Depuis plusieurs mois (mais je n'y attachais pas d'importance jusqu'à il y a peu), les toiles d'araignée du couloir étaient parfois chargées d'un peu de sciure de bois. Quand je voulais lessciure_parasite retirer, ce qui m'arrive une fois tous les six mois, je me saisissais d'un vieux manche à balai et hop, je récupérais l'objet du délit, et je le jetais à la poubelle sans faire trop attention.

photo: toile d'araignée qui pend du bord du faux plafond, on voit qu'il y aun interstice entre le faux plafond et le mur, zhom pense que c'est par là que la sciure tombe, donc qu'il y en aurait pas mal au-dessus du faux plafond mais comme on ne voit rien il faudrait casser le faux plafond pour aller voir - ce qui fera encore plus moche dans notre couloir...) - Oui je sais on voit pas très bien.

Oui mais voilà. L'autre jour, un des montants de moustiquaire (en bois) qui est un peubois_attaqu_ mal en point a fini par tomber, le bois étant affaibli à l'endroit où c'est censé tenir. Et on a vu que le bois était attaqué par des petites bébêtes. Rien de trop inquiétant parce que c'est en extérieur (enfin en façade).

Photo : le bois extérieur attaqué (j'ai retiré un morceau qui se détachait tout seul). On voit les petits morceaux de sciure et la structure du bois qui est très affaiblie.

Mais les petits morceaux de sciure qu'on a vus à cet endroit me rappelaient quelque chose. J'ai fait le rapprochement avec la sciure dans les toiles d'araignée.
Ce sont les toiles qui sont au plafond du couloir, juste sous le faux-plafond (le cahe-misère) qui masque le pseudo-plafond qui nous sépare du grenier et des poutres de la charpente...
Aussi bien, la charpente est attaquée par en-dessous...


Typologie des parasites et des symptômes:

http://www.cafard.info/about0.html
http://mrw.wallonie.be/energieplus/CDRom/toitureplate/theorie/tptheoinsect.htm
http://www.expar.fr/parasites/insectes.php
(voir aussi leur page sur les termites)

Chez nous, il s'agit de grosse sciure, pas poudreuse, plutôt des minuscules copeaux, des mini lamelles de bois (un peu comme on trouve, en gros paquets compactés, dans les animaleries, pour servir de litière aux hamsters ou autres petits animaux de compagnie). Donc ce serait autre chose que des termites qui sont plutôt du genre sciure poudreuse. Peut-être des grosses vrillettes. Beuark.

Et puis vu que visiblement les termites n'aiment pas la lumière, je vois mal pourquoi elles auraient grignoté le bois extérieur. Donc c'est vraiment pas des termites.

Pour l'heure...
Zhom veut donc faire tomber le faux plafond, mais moi j'ai pas trop envie de passer encore des semaines avec un couloir en désordre, des trucs qui tombent du plafond, un projet de plus (remettre en état le plafond, remédier aux problèmes qui seront devenus visibles) qui va ralentir le reste.
Bien sûr, les parasites c'est important et il faut agir vite.
J'irai voir dans le grenier si on peut voir quelque chose, si les poutres sont attaquées et qu'on le voit, tout ça. Si je vois rien, je dirai à zhom de tout casser. Si on voit quelque chose, je traiterai, et puis... il faudra quand même sans doute dire à zhom de tout casser.

Ces mauvaises nouvelles, c'est comme quand on aperçoit un nouveau problème ou une nouvelle fissure : on peut pas s'empêcher de penser que ce serait bien plus simple si on n'était pas propriétaire, mais locataire... Pfffh. De quoi me couper la motivation pour plusieurs jours.



Petit rajout après réflexion : les travaux et les relations zhom-nana

Suite à cette situation : en fait, le bon sens dit qu'il faut virer ce faux-plafond, au moins pour voir ce qu'il y a dessous, pour diagnostiquer puis traiter correctement, et puis c'est tout.

Mais je crains toujours d'entamer un nouveau chantier avec zhom.
Pourquoi? Ben... je suis en train de méditer sur la question depuis 10 minutes, et en fait, ce qui m'énerve, c'est de devoir me coltiner ce processus, toujours le même:

1- D'abord : décision (par zhom) d'entreprendre une réparation, rénovation ou amélioration

2- Impulsion et action : la décision entraîne presque tout de suite une première action qui rend les choses beaucoup moins belles, moins présentables, que ce qu'il y avait avant  : destruction, mur abattu, machin retiré, apparition des problèmes (fissures, fuites...) à réparer ou rénover, ou tout simplement matériel apporté et empilé sur la zone où le travail doit se faire,  affaires déplacées et mises en vrac dans une autre pièce...

3 - Ensuite, phase de standby : le travail se fait plus ou moins, parfois pas avant des semaines (à souffrir du bazar), parfois il est commencé puis interrompu par manque d'un outil, d'un matériau, ou simplement de courage sur le moment. Dès le premier obstacle, il y a interruption. Je ne jette pas la pierre à zhom, je suis un peu comme ça, mais je retrouve en général rapidement assez de courage pour terminer les projets commencés quand ça m'énerve trop de voir le bazar que j'ai engendré, moi.

4- Et ça reste ou ça finit par se régler en partie, mais sans jamais revenir à l'état à peu près propre et rangé de l'étape 1. Le truc réparé n'est jamais repeint, le trou dans le mur pour la fixation n'est jamais rebouché (cf. le cadre de la porte-fenêtre pour la fixation des gonds du volet : on dirait que ça vient d'être cassé à la masse alors que ça fait un an). Le truc n'est pas remis en état : traces de peinture au sol, finitions pas faites, matériel qui reste encore des mois sans être rangé (parce que justement il reste à finir ci et ça), les affaires déplacées qui restent empilées là où elles ont été mises (dans le jardin sous la pluie par exemple).

Bref, dès qu'un processus "bricolage" est entrepris, je sais qu'on va vers la dégradation, et non vers la restauration ou réparation. Je sais que le résultat à l'issue du processus sera inférieur à ce qu'il y avait au départ. Et ce n'est pas le but d'une démarche de rénovation!

Dans le cas du traitement de nos petits parasites, l'urgence du traitement (que je ne nie pas) est contrebalancée par l'image que je me fais du couloir, débarrassé en partie du faux plafond, plafond devenu apparent avec ses multiples fissures à reboucher, tout le travail à faire, etc., qui ne sera pas fait, nos affaires déplacées je ne sais où...

Ce qu'il faudrait, c'est que je devienne suffisamment aventureuse pour me dire : soit, attaquons ce faux plafond, et si les choses n'avancent pas assez ensuite, c'est moi qui prendrai les choses en main.

-> C'est à moi de prendre mes responsabilités.

Je ferai ce que je sais faire, quoi qu'en dise zhom, et je lui demanderai un coup de main ou un conseil quand je ne saurai pas. S'il me propose d'appeler un pote à lui et que ce pote n'est pas fiable, je dois être capable de trouver moi-même une solution, de demander à quelqu'un d'autre, de chercher sur internet, de me documenter, d'aller demander conseil en grande surface de bricolage, voire en dernier recours de payer pour faire venir un pro (mais ça je préfère vraiment éviter, on n'a pas le budget pour faire faire, et c'est tout).

Parce qu'à force de compter sur zhom:
- je n'apprends pas
- ça me fait déprimer dès qu'il abandonne un truc en cours de route ou qu'il a recours à des solutions merdiques (un pote qui ne sait pas faire, un pote qui fait mais il faut quand même défaire, un pote qui fait payer au final autant qu'un pro...)
- je n'entreprends même pas ce que je sais que je peux faire.

En fait, rénover sa maison (ou la faire construire, ou tout autre projet de grande envergure de ce type), ça remet en question plein de choses dans le couple, ça met en relief ce qu'on n'aime pas chez l'autre, ça crée des désaccords qui révèlent des trucs plus profonds (et qu'on ne veut pas toujours voir).

Et puis ça remue plein de peurs qu'on a en soi : la peur de manquer d'argent pour les travaux qui pourraient devenir nécessaires, la peur de se retrouver à la rue, la peur de se retrouver seul(e) dans une maison en ruine, la peur de faire des conneries qui ne se réparent pas, la peur de laisser se détruire ou dévaloriser son bien (mangé par les insectes, bouffé par les champignons, détruit par le temps, ...), la peur de ne pas être capable, la peur de se faire mal conseiller, la peur de se faire avoir par un artisan ou un professionnel malhonnête, la peur de faire des mauvais choix qui seraient ensuite lourds de conséquence...

Actuellement, je ne me sens pas capable de faire face à un couloir complètement destroy, avec des fissures apparentes, du plâtre qui part en miettes, des trucs à retaper, du bazar à supporter, peut-être un nouveau faux-plafond à installer (pourtant peut-être pas compliqué, dans un couloir assez étroit?)...
Parce que je ne me sens pas capable de trouver moi-même des solutions, de me lancer, de passer outre les idées de zhom, de prendre en main moi-même la remise en état de l'endroit.

Je m'en sens incapable.
Peut-être que le plus gros travail à faire, dans toute la maison, il est à faire là-dessus.

...



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Commentaires
T
salut platon.<br /> Alors on n'a toujours pas établi quelle était l'identité exacte des coupables (le professeur Moutarde dans le Salon avec la Corde?) mais il est prévu qu'au début de l'été on emploie les grands moyens. On va utiliser des produits chimiques super toxiques pour les bébêtes comme pour nous. Le dispositif qu'on veut utiliser c'est des espèces de petites chevilles que tu mets dans les poutres à intervalles réguliers, puis tu injectes un produit super toxiques, habillé(e) d'une combi style "NBC" (protection intégrale) et tu quittes les combles très vite, tu prends vite une douche et tu laisses la maison grande ouverte pour que les vapeurs toxiques disparaissent, pendant que tu vas habiter ailleurs 48h. (J'exagère à peine).<br /> <br /> J'ai pas encore noté le prix ni le nom exact mais c'est la méthode qui nous a été recommandée par plusieurs personnes. (Si tu trouves les références et le prix avant moi, ce serait sympa de venir poster un p'tit commentaire)<br /> Je compte le faire moi-même avec mes petites mains et une petite perceuse (et le produit et la combi), si tu veux je pourrai peut-être "témoigner" après...
P
Salut,<br /> La partie de charpente qui présente les mêmes symptômes que les tiens a une quinzaine d'années. Et, là aussi, les toiles d'araignées (qui a dit que les araignées n'étaient pas utiles?) se sont couvertes de sciure depuis quelques temps. Sais-tu maintenant à quelle bêbête tu as affaire? Et aussi, comment s'en débarrasser? Merci. platon.
T
Oui, tout le monde nous chante qu'avoir une maison c'est un bonheur sans fin, mais (un peu comme les enfants peut-être?) quand on en a une, on se rend compte qu'on a peut-être eu tort de se lancer dans l'aventure.<br /> <br /> merci mariec pour le lien<br /> <br /> tatyval bon courage pour tous les travaux (j'ai été jeter un coup d'oeil sur tes plans, pfouh quel travail)!
T
Je te comprend, car nous sommes 4 zhom, 2 p'tits bouts 7ans et 2 et 1/2, et moi et chez nous pour rénover notre maison datant de 1870 environ, tout le monde mets le main à le pâte!
M
Encore moi... pour le RSS, j'avais mal vu. Ca y est, je suis abonnée. Du coup j'ai aussi mis ton blog dans la liste de mes favoris ;-)
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